Protocole ALAMER
Crédit photo : ©Pauline Poisson - Muséum national d'Histoire naturelle

Le protocole ALAMER pour "Algues de la LAisse de MER"

Pourquoi étudier les algues de la laisse de mer ?

Crédit photo : ©Pauline Poisson - Muséum national d'Histoire naturelle

Les algues sont des végétaux marins qui se développent en mer et vont former de véritables communautés appelées habitats marins. Au gré de leur cycle de vie, des vents, des courants et des marées, ces algues vont se décrocher de leur substrat et une quantité plus ou moins variable va venir s’échouer sur le haut des plages et composer en partie la laisse de mer.

Certaines de ces espèces sont communes sur tout le littoral de la Manche et de l’Atlantique, d’autres ont des zones géographiques de répartition parfois limitées mais bien définies, alors que d’autres sont arrivées plus récemment sur nos côtes et vont potentiellement être amenées à se déployer davantage sur le littoral. En fonction de leur écologie, certaines de ces algues peuvent également représenter des marqueurs de l’état du milieu marin.

Avec le changement climatique et l’eutrophisation des eaux, la composition en algues des habitats marins change et donc la composition des laisses de mer aussi. Les usages des plages et les pratiques de gestion évoluent et peuvent affecter la conservation d’espèces emblématiques ou vulnérables associées à ces laisses. Documenter la composition de ces laisses, pour comprendre ces changements et mieux conserver cet écosystème, là est tout l’enjeu du programme Plages Vivantes.

Quel est l'objectif du protocole ?

Dans quelle mesure les espèces d’algues de la laisse de mer sont-elles différentes d’une plage à l’autre ou au cours des saisons ? Reflètent-elles la composition en algues des habitats marins à proximité ? Autant de questions auxquelles les scientifiques souhaitent répondre, et bien d’autres !

Pour répondre à ces questions, les scientifiques ont besoin d’étudier la composition en algues et la structure de la laisse de mer à large échelle spatiale et temporelle. D’où le protocole ALAMER, proposé dans un premier temps à l’échelle du littoral de la Manche et de l’Atlantique.

En proposant à tous de participer à cet échantillonnage, les scientifiques espèrent récolter un grand nombre de données tout en sensibilisant les participants aux enjeux de préservation de cet écosystème.

À qui s’adresse-t-il ?

Pour participer, nul besoin d’être un spécialiste ! Tous peuvent aller à la découverte des espèces de nos côtes et identifier une trentaine d’espèces ou groupes d’espèces d’algues. Les données récoltées par les participants volontaires viendront compléter celles des scientifiques et devraient permettre d’enrichir les connaissances pour contribuer à mieux conserver les espèces et les habitats.

Le protocole est décliné en deux niveaux de participation :

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